"Ici commence l'Arve"

Sensibiliser : "Ici commence l'Arve"

Dans les rues de Sallanches, jeter son mégot de cigarette, un emballage ou encore une bouteille dans une poubelle est un geste simple. Évident en théorie certes, malheureusement négligé en pratique. La réalité ? Les rues et les grilles d’eaux pluviales deviennent trop souvent les poubelles de nos quotidiens. Par habitude ou par méconnaissance du circuit que vont effectuer nos déchets, ces derniers termineront leur course dans nos cours d’eau, se fragmentant en micro déchets, jusqu’à se retrouver charriés dans nos océans. Mais il y a des solutions !

La première chose à faire, évidemment, est de ne pas jeter ses déchets sur la voie publique. Afin de sensibiliser le plus grand nombre d’usagers, la Ville a inscrit sur le sol, près des grilles d’eaux pluviales, l’inscription « Ici commence l’Arve ». Ce message préventif rappelle simplement qu’un mégot jeté dans nos rues se retrouvera dans les flots de la Sallanche, puis sera déversé dans l’Arve, etc. Le ministère de la transition écologique estime que 75 à 199 millions de tonnes de plastique sont piégées dans les océans et que 24400 milliards de particules de micro-plastiques flottent à leur surface*. Voilà pourquoi il est vital de comprendre qu’un geste simple peut épargner, mais surtout préserver tout notre écosystème.

Agir : installer des filets anti-déchets sur le réseau pluvial de la commune

Cette année, la municipalité a décidé d’intervenir à la source de ce problème collectif en installant des filets anti-déchets au niveau des bouches d’évacuation des eaux pluviales. Afin de bloquer le transit des micro déchets (mégots de cigarettes, petits plastiques, etc) ainsi que celui des macro déchets (bouteilles, canettes, etc), ces filets anti-pollution seront dotés de mailles adaptées laissant l’eau s’écouler librement. L’objectif sera de piéger la pollution solide au niveau du réseau pluvial de la commune et éviter le déversement en aval de notre territoire. Les filets seront surveillés puis relevés plusieurs fois par an par des agents municipaux avant d’être triés et enfin traités par des organismes spécialisés.