Quelques mois après la fin de sa saga Je m’en vais mais l’État demeure, le metteur en scène, H Duchêne, plonge le public au coeur de la nuit du 4 août 1789 quand les privilèges de l’Ancien Régime furent abolis. Un spectacle-sprint tranchant et virtuose.
Hugues Duchêne adapte le roman historique de Bertrand Guillot : L’Abolition des privilèges. Un solo virtuose porté par Maxime Pambet qui plonge le spectateur en plein coeur des États généraux de 1789. Ils ont entre 30 et 40 ans, arrivent de leur province et ces jeunes députés convoqués en États généraux à Versailles durant l’été 1789 vont abolir les privilèges des bien-nés. Au plateau, seul, le comédien incarne dix d’entre eux (Talleyrand, Noailles…) durant ce moment fondateur de la nation française. Mais il est aussi question des mois précédents cette nuit du 4 août, quand s’accumulent les réformes avortées et les famines ; et des semaines du temps d’après, quand ce décret doit être mis en application.
Joué dans un espace quadrifrontal, L’Abolition des privilèges est un sprint donnant le sentiment que l’Histoire s’est soudainement accélérée. Un spectacle d’un étrange optimisme qui fait écho à la situation politique actuelle : le besoin d’une refonte du système mais l’impossibilité de passer à l’acte sans s’effondrer.
Infos pratiques
Langues parlées
Ouverture
Mardi 21 avril 2026
Horaires de représentation de 20h à 21h15.
Ouverture de la salle à 19h pour accès au Bar
20h début du spectacle.
SPECTACLE COMPLET